L’ESPÈCE HUMAINE

À l’origine de ce spectacle, il y a L’Espèce humaine de Robert Antelme. Récit, poème, essai, témoignage essentiel racontant l’épopée d’un revenant. Mais comment raconter ce mythe et le chant du revenant sans présenter l’enfer ? Mathieu Coblentz opte ici pour un récit à l’écho tragique tiré de L’Enfer de Treblinka de Vassili Grossman décrivant pointilleusement l’horreur du XXe siècle en fond historique du destin particulier de Robert. Cette histoire portée par les textes de Marguerite Duras et Dionys Mascolo ont permis de reconstituer l’histoire, celle du retour de Robert. Trois acteurs, deux musiciens racontent le récit extraordinaire d’un homme bon, confronté au Mal absolu, d’un poète revenu de l’enfer. Cette histoire est aussi celle du sauvetage d’un homme par sa femme et son meilleur ami pour le ramener à la vie. Le magnifique Requiem de Mozart déroulé entièrement, nous place dans cette traversée mythique.